Ce projet est une concrétisation opérationnelle de l'OMD 1 - Réduire la pauvreté, de l'OMD 6 - maîtriser les maladies comme le paludisme, et l'OMD 8 - partenariat mondial. Il nécessite l'implication des acteurs de la coopération et du développement. Dès son lancement, il permet la création d'emplois, l'accès aux nouvelles technologies et la collaboration entre le secteur public et le secteur privé.
À l'instar de la loi sur le VIH/SIDA, ce projet est initié en prévision de la traduction des OMD en une loi anti-pauvreté reconnaissant la pauvreté comme une violation des droits de l'homme. Produire et promouvoir les produits anti-moustiques à un prix abordable permet aux populations vulnérables - en particulier les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes - d'accéder aux produits préventifs contre les vecteurs de la malaria.
Ce projet dont les populations en sont les premiers bénéficiaires est un investissement dans le développement durable. Il implique plusieurs acteurs de la coopération (gouvernements, entreprises privées, ONG, universitaires, fondations, etc.). En visant la lutte contre la malaria - première cause de mortalité, la création d'emplois et d'investissements, le renforcement des capacités, la croissance économique à travers les échanges commerciaux dans la sous-région et même au-delà des frontières de l'East African Community, ce projet répond aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux.
En plus de financer une partie du projet par la vente des crédits de carbone, la production de l'hydrogène pourra se faire notamment grâce à l'énergie solaire.